LinkedIn a cassé la communication corporate. C’est ce que j’appelle la grande inversion™.
Avant c’était simple
Logo, plaquette, site, publicité. 100% descendant, 100% sous contrôle, pas d’interaction, pas de problème. Et une certaine clarté : pour être visible, il fallait acheter, et ensuite espérer que la création fasse le travail de conviction.
Puis la logique SEO a commencé à changer les choses, amenant au passage à penser les cibles comme des acteurs et pas des spectateurs passifs : pour être visible, il faut optimiser son contenu, et en produire beaucoup. Ça reste valable, d’autant plus qu’il faut nourrir les IA gen.
LinkedIn a tout cassé
Enfin aujourd’hui l’approche LinkedIn – dont on peine encore à mesurer la centralité – a tout cassé. Et c’est d’ailleurs pareil avec Instagram, YouTube ou TikTok pour les activités consumer. Vous allez me dire que c’est pas nouveau, sauf que ce qui change c’est l’effondrement du modèle précédent.
Plus personne ne regarde les pubs, les discours de marque tout lisses sont débunkés ou glissent devant les yeux sans jamais provoquer d’interaction. Et concrètement le reach des pages marque devient infinitésimal, le taux de conversion des publicités chute si elles ne sont pas ultra créatives.
Alors on fait quoi ?
Pour être visible il faut incarner, créer, ou s’offrir des influenceurs. Grande inversion, où le personnel devient le premier vecteur de la marque B2B. Et plus chatGPT va produire du bullshit au kilomètre, plus l’incarnation fera la différence.
Mais qui en a pris vraiment conscience, au point d’agir ? Les marques qui vont s’en sortir sont celles qui auront misé sur l’incarnation, payante (influence) ou « owned » (leader ou employee advocacy). Les autres qui sont sur l’ancien modèle vont voir le sol se dérober sous leurs pieds.
Les ressources pour avancer
– repenser sa présence LinkedIn
– repenser sa stratégie digitale